12 septembre 2014

le cahier bleu

notre danseur   il a la tête comme celui qu'on aurait déchiré jours durants les joues creuses desyeux immenses et lumineux des cernes noires autour la sueur recouvre son front comme ceux des prolétaires et puis son corps le corps du baladin qui ressemble à une ombre à force de fluidité de formes et d'arabesques   du doigt a peine on ose le toucher d'apparence si fragile qu'oncraint pour lui le vent et puis lorsqu'il se déploie immense oiseau de feu on imagine qu'il va la nuit sans qu'âme le regarde sur un... [Lire la suite]
Posté par Georges Mazou à 15:37 - Commentaires [0] - Permalien [#]