9 octobre 2014
le cahier d'ébène
la vie c'est comme ça
l'élan incertain enmêlé de bruits divers
joueuse vulgaire qui s'en va chantonnant
en oubliant le mal aux molaires, les soupes refroidies
elle unit à grands gestes maladroits les bleus les gris
retours départs les pas de deux , danses danses, la vie littérature
les foules toujours emballées d'aller dieu sait oû
nous aussi
la vie tangage,rivages, la vie langage
on a quatre sous dans le creux de la main
on se doit de les jeter
naïf étonné
le Mexique c'est loin
ça ne changerait rien .
(décembre 87).
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