31 octobre 2014

MOLLY

 Paul Eluard song   te donnerai mon épaule t'offrirai l'autre monde celui des eaux claires et profondes   mes yeux se perdent dans les lignes du plafond à ta rencontre mon âme à ta rencontre.   ( 1967).    
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30 octobre 2014

MOLLY

j'ai une plaie au pied une plaie de bonheur tessons verts sur plage blanche de soleil chante un peu de sang le pied coupé,les mains en poches ,le coeur aux lèvres   tes mains nos mains tes lèvres la brune tes seins durcis tendus les fleurs au champ au vent l'été et les grains de ta peau   donne-toi donne-moi crachons hurlons on verra bien mettons à mort le pauvre destin des pauvres gens   sous la lampe à pétrole mais mains moites de sueur reprennent le fil qui nous lie.   ( 1967).  
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29 octobre 2014

MOLLY

Femme   ecrire le vide personnel la voix des dieux l'ombre journalière la lumière si rare et soudaine la mer chanteuse en nos veines le désir des gestes de la peau de la femme écrire désir écrire pour nier l'émiettement continuel .    
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28 octobre 2014

MOLLY

exergue   corps parfumés,tièdes,tous baisés donnés:dans les prés profonds de l'été,herbes couchées, enchevêtrées, dans les couloirs suintants des maisons pauvres, sur des divans,des lits qui craquent - Jack mon amour -ma chérie -embrasse -moi Nebby -mon petit -mon  amour le coeur en branle, il poussa la porte du restaurant Burton. l'odeur le saisit à la gorge: sauces de viandes pénétrantes,lavasses de légumes verts - lerepas des fauves- des hommes,des hommes, des hommes .   Joyce. Ulysse.
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27 octobre 2014

j'ai relu

En respirant   parfois je respire plus fort et tout à coup ,ma distraction continuelle aidant, le monde se soulève avec ma poitrine.peut-être pas l' Afrique, mais de grandes choses. le son d'un violoncelle, le bruit d'un orchestre tout entier, le jazz bruyant à coté de moi, sombrent dans un silence de plus en plus profond,profond, étouffé. leur légère égratignure collabore (à la façon dont un millionième de millimètre collabore à faire un mètre), à ces ondes de toutes parts qui s'enfantent, qui s'épaulent, qui font le... [Lire la suite]
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26 octobre 2014

j'ai relu

nous n'avons pas sur la nuque de notre coeur de longs cheveux qui frisent reluisants de graisse. nous n'avons plus de place dans le ventre pour la rose,pour le rossignol, pour l'âme pour le clair de lune, etc. et pour le moment nous nous moquons des affaires du coeur. tu peux tranquillement nous confier ta femme. nous bourrons dans notre pipe comme du tabac mal taillé les cris de Prométhée. épaule contre épaule avec la Tour d'Incendie nous cherchons aux horizons rougissants des yeux de feu.   Nazi Hikmet... [Lire la suite]
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25 octobre 2014

le cahier d'ébène

l'écriture peut engloutir elle est colère et psychotique l'écriture signe de l'échec   on s'en mord les doigts on se chagrinne ça remplace pas ça remplace pas   lumières l'horizon courbé de nos désirs la chaleur d'un soleil les pulpeuses  nonchalantes.   ( 1992)
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24 octobre 2014

j'ai relu

au bord des hommes comme au bord de la mer. j'entends le bruit de leurs paroles, comme celui des vagues.mais je ne peux plus me baigner.   avant : " quand on a la santé ..." maintenant : " le moral d'abord ..." ce qu'il faut entendre !   je ne peux plus rien pour la solitude des autres.c'est moins une épreuve qu'une confirmation.   Georges  Perros. Papiers collés 3.
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23 octobre 2014

lecahier d'ébène

l'ordinaire cailloux couleuvres musiques ventouses rage de dents   nuages passages voyages le sifflement du chien quand il dort les rois de Prusse fatras fatras   marais laminaires des eaux noires fêlures j'ai oublié sauf la révolte   dis moi c'est comment c'est quoi quand tu renifles ? oh c'est la vie chandelle qui voulait chanter.   gros temps .   (1995).
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22 octobre 2014

lec cahier d'ébène

les nuits de pailles ouvertes et sèches restent empoisonnées de noiresmoissons trublion à toujours toujours vouloir prendrel'air.   ( 1992).
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