17 avril 2015
les miettes
guyane
les fleuves chargés
alluvionnaires
ou les marées
remontent
dans une étrange étreinte
avec la forêt
striés chaque matin de brumes
et du vol decidé de perroquets criards
deux urubus immenses survolent silencieux
le carbet
haut et noirs
ils usent sans effort
des ascendants
dominateurs
au dessus de la canopée
dans l'attente
dont ne sait quoi.
( octobre 2013)
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