31 mai 2015
les miettes
sur l'île peu d'oiseaux
ce que l'on peut comprendre
en ville
peu de livres
on évite d'étaler les journeaux
et les nouvelles du monde
le touriste lambda
doit rester psychotique
immédiatement
l'odeur des villes espagnoles
la chaleur sèche
ou se mêlent
remontées des canalisations
et celle attirante
du bon café matinal
d'arrière salle
à cette époque de l'année
les gens agés sont dominants
je suis l'un d'eux
ça me déprime toujours
nul jugement ici
de la suffocation
c'est la vie qui se tort
adieu les lignes.
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