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Georges Mazou
21 octobre 2016

les miettes

Le fleuve ( 3 )

 

Quand on attend plus rien

le temps ne pèse qu'au présent

immédiatement donné

porté

emporté

commele fleuve

inexorablement

malgré le chant des saisons

les bras bancs sableux

crues

étiages du grand débit d'hiver

c'est tout comme

nous sommes en a-pesenteur

et nos histoires

nos romans

ne valent que trois sous dévalués d'une saison

nous ne sommes pas la mer

nous n'y revenons pas.

 

 

( octobre).

DSC_1666

 

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Georges Mazou
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