21 octobre 2016
les miettes
Le fleuve ( 3 )
Quand on attend plus rien
le temps ne pèse qu'au présent
immédiatement donné
porté
emporté
commele fleuve
inexorablement
malgré le chant des saisons
les bras bancs sableux
crues
étiages du grand débit d'hiver
c'est tout comme
nous sommes en a-pesenteur
et nos histoires
nos romans
ne valent que trois sous dévalués d'une saison
nous ne sommes pas la mer
nous n'y revenons pas.
( octobre).
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