27 octobre 2016

les miettes

Matinale.   dès l'aube ou son chacun s'en vient s'ajuster hésitant au miroir la vie banale   mais à soi mal déliée dans l'état sommeil d'une chaleur première d'ou il faut se secouer   pour passer aux actes qui feront essai de sens d'abord sous le jet d'eau conspirateur ou le kaléidoscope des pensées et songes s'ordonne un peu pour un corps lavé à lui-même revenu   c'est ce matin c'est aujourd'hui c'est maintenant .   ( Perros. octobre .)
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25 octobre 2016

les miettes

L'ombre.   fin octobre les prémisses de l'hiver déjà à pas de velours dans la certitude froide d'un quidam rigide   les feuilles tombent et tout terni dans la lumière oblique quand elle n'est pas cachée en brumes matinales   on se recouvre on pense à autrechose sous des tapis de gris quelques rondes encore dans les sous-bois fredonnent comme en compensation   le temps présent les promesses paresseuses des airs connus de nostalgie   on pourrait donc en rester là dans la mollesse... [Lire la suite]
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21 octobre 2016

les miettes

Le fleuve ( 3 )   Quand on attend plus rien le temps ne pèse qu'au présent immédiatement donné porté emporté commele fleuve inexorablement malgré le chant des saisons les bras bancs sableux crues étiages du grand débit d'hiver c'est tout comme nous sommes en a-pesenteur et nos histoires nos romans ne valent que trois sous dévalués d'une saison nous ne sommes pas la mer nous n'y revenons pas.     ( octobre).  
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16 octobre 2016

les miettes

Le fleuve  ( 2)     Craie de l'art au bout des doigts pour ne pas sombrer tout à fait en feuilles mortes   bords du fleuve cheminer grand soleil en légèreté dans le début d'octobre   craint cependant sourdement le moment de tourner casaque vers le nord   banalité du temps banalité des mots signent pesenteurs et blessures d'un dimanche.   ( octobre ).
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14 octobre 2016

les miettes

Le fleuve     Dans l'ombre rubis d'un chinon de brasserie les conversations ronronnantes alentours ici les gens se tiennent encore discrétion de province ça forme un halo autour de son puit de silence comme un rapport exact d'être au monde on devrait arrêter les choses dans ces moments là dansla chaleur humaine évanescente au bord d'un fleuve millénaire tout au bord de l'automne qui ne promet jamais rien.   ( Chinon. octobre. )
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