21 septembre 2014

le cahier bleu

chanson pour un matin de pluie     salût les Angoulème les Quimper et autre Veule les Roses salût Tarn et Garonne Roscoff et rivière de Treguier salût les mains pâles aux rebords des fenêtres et des destinées les signes la vigne vierge salût la pluie qui tombe   le corps à ne plus savoir ou le mettre et les journeaux qui traînent quand c'est le goût de mer qui nous hante   aujourd'hui samedi les slogans sur les murs les lessives ménagères les petits pas pressés jour de bal cris sur la place ... [Lire la suite]
Posté par Georges Mazou à 11:07 - Commentaires [0] - Permalien [#]

20 septembre 2014

le cahier bleu

cet automne   forêt chemin cheminant ou traîne la fumée bleue d'une pipe nos paroles au sens étrange et monotones comme des cris étouffés nos bottes rouges écrasent les lits pourrissants des feuilles mortes qui n'ont sû pour leur malheur que retenir l'odeur pâle des pluies arbres noirs déguingandés de l'automne aux soubassements profonds dont la bonne assise a quelquechose de rassurant  l'eau partout sous les herbes les branches agonisantes qui courbent au temps l'échine et craquent aux signes du destin. ... [Lire la suite]
Posté par Georges Mazou à 10:07 - Commentaires [1] - Permalien [#]
19 septembre 2014

le cahier bleu

et puis les choses les jardins ordinaires j'aurais bien rit un peu pourtant allons le lit demain bouger c'est lundi.   ( 1990)
Posté par Georges Mazou à 10:00 - Commentaires [0] - Permalien [#]
18 septembre 2014

LE CAHIER BLEU

voyages.   dans l'autobus bruyant retour de Termini d'Epidaure de Matala de Chios d' Iskenderum de Tolède aussi de Cuenca de Lambarene j'ai quarante ans sans vraiment de regrets.   ( Rome 1990)
Posté par Georges Mazou à 10:03 - Commentaires [0] - Permalien [#]
17 septembre 2014

lecahier bleu

la mer disons nous faite chanson pour passer le temps et garder quelquechose des bonheurs salés de l'enfance.   (lephare)
Posté par Georges Mazou à 09:54 - Commentaires [0] - Permalien [#]
16 septembre 2014

devoir politique et moral

courrez voir le documentaire  d'Oussama Mohamed,Eau argentée syrie, autoportrait. ( arte et bientôt en salle) ). n'être plus vague spectateur des actualités. 
Posté par Georges Mazou à 14:48 - Commentaires [0] - Permalien [#]

16 septembre 2014

le cahier bleu

retour de Quimper.   la montagne,ainsi nommée près de St Michel clope au bord de la route reposer le regard à droite, profondément sur l'horizon coulé vallon, pentes douces remontées par les variétés du vent pâle pointées d'habitations silencieuses d'ocres jaunes et grises de masses serrées de sapinières.  
Posté par Georges Mazou à 10:40 - Commentaires [0] - Permalien [#]
15 septembre 2014

le cahier bleu

parc Guëll, là-haut, début mars la piaillerie joueuse des enfants en grappes d'écoles en bas, la ville sourdement dans la brume bleutée la mer,pour finir, immobile et froide sur un banc les gestes simples d'un voleur d'aumône midi à Barcelone fermer les yeux au soleil sur la mort de cet hiver là.   ( 1985 )  
Posté par Georges Mazou à 21:37 - Commentaires [0] - Permalien [#]
15 septembre 2014

le cahier bleu

n'avoir pas ce cahier cet enfantillage ce point fixe de temps à autres aurais-je l'impression de plus de dispersion ? de plus de pertes dans l'écoulement ? dans le déplacement, ce flou territorial ? les lignes ne sont rien d'autre que peur de la perte comme de la défense une illusion monotone.   l'écriture quelquechose de diffus une sourdine un peu vaine et gratifiante   l'écriture sauve de tout sauf de soi-même   l'écriture est un secret mal gardé   écrire, chiasse ambulatoire   écrire... [Lire la suite]
Posté par Georges Mazou à 17:50 - Commentaires [0] - Permalien [#]
13 septembre 2014

LE CAHIER BLEU

un homme assis dans la poussière fatigué ronge du pain sec du bout de ses doigts sales il est midi ici le soleil cogne dur sans nuance sans égard lui, transpire sous le peu d'ombre de son chapeau feutré sa peau sombre est luisante au mur de pierres sèches ou il est adossé flotte un quelconque papillon rien d' autre le silence il est midi dans sa vie aussi il cligne de l'oeil tant bienque mal par bonheur d'être là jouisseur de chaleur ne plus voir que des épures il songe.   ( mars 73)  
Posté par Georges Mazou à 23:33 - Commentaires [0] - Permalien [#]