10 juin 2015
j'ai relu
la mer est de nouveau trop grosse aujourd'hui , et des bouffées de vent tiède viennent désorienter les sens. au coeur même de l' hiver, on perçoit déjà les prémices du printemps . un ciel de nacre pure jusqu' à midi; les criquets dans les recoins d'ombre; et maintenant le vent , dénudant et fouillant les grands platanes...
Je me suis réfugié dans cette île avec quelques livres et l'enfant - l'enfant de Mélissa . je me demande pourquoij'écris lemot " réfugié".les gens d' ici disent en plaisantant qu'ifaut être bien malade pour venir se refaire dans uncoin perdu comme celui-ci. eh bien ! soit , disons si vous voulez que je suis venu ici pour tenter de guérir...
Lawrence Durell. Justine.
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