5 décembre 2014
MOLLY
te conter
les matins les paroles du vent
le chant de la mer
te conter
l'évasion enfantine
ces ciels d'aquarelles qui toujours sont de mars
la pluie le temps qui passe
l'ombre noirâtre des tamaris l'infortune de quelques oeillets nains
la mer encore la mer par vagues entières
ce mois de janvier
le monde comme bourrique qui tourne mal
comme à son ordinaire
et puis encore
la monotonie du labeur
les cinq heures je rentre
mais
ton regard
notre respiration
notre folie mieux écrite linéaire et certaine
qu'importe les chemins détrempés
cette heure d'attente
ce hall de gare d'un jour férié
ce vide apparent
ma solitude
la clope mal roulée
qu'importe désormais
devant nous toute la vie
pour te conter
tant de chose encore .
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