24 décembre 2014
j'ai relu
je ne suis rien
je ne serai jamais rien
je ne peux vouloir être rien
à part ça, je porte en moi tous les rêves du monde
fenêtres de ma chambre,de ma chambre ou vit l'un des millions d'êtres au monde
dont personne ne sait qui il est
( et si l'on savait,que saurait on ? )
vous donnez sur le mystère d'une rue au va et vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes pensées,
réelle,au delà du possible,certaine,au-delà du secret,
avec le mystère des choses par dessous les pierres et les êtres
avec la mort qui moisit les murs et blanchit les cheveux des
hommes,
avec le destin qui mène la cariole de tout par la route de rien.
Pessoa. bureau de tabac.
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