2 septembre 2016
les miettes
les courants d'air de Brest
on a beau les connaitre
garçons de mauvaises vies
ils vous débusquent
aux coins des murs
aux horizons masqués
vers les quais
on dessine et l'on peint
sur les frîches abandonnées
pour un peu de lumières
et de gestes libérés
mais il s'en faut
aux mals du dos
et l'on baisse têtes et nuques
en songeant engourdis
aux fêtes de l'été
c'est ainsi la vie aussi
qui vous tombe dessus
au bas de Recouvrance
soupe épaisse
indigeste
quand passent
nos savoirs les chansons
et les gens
qui un jour
sûrement ont pu compter
du coté de l'Orient
du coté de Ouessant
quand un rien de soleil
s'effondre
sur l'Iroise enluminée.
( septembre.)
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