19 septembre 2016
lesmiettes
le vent de septembre.
La rue pavée déserte
jusqu'au vieil escalier luisant des pluies de la nuit
seul le vent de septembre
il accompagne soudainement
ta voix
revenue
enchantement
blessure
n'ai rien perdu
de nos chants d'allégresse
les porte en moi
soubassements nécessaires
sous les herbes folles du jour
tu es partie
depuis
vieillir
tant bien que mal
penser mortels
vaille que vaille
aussi
les réconforts elliptiques de quelques autres
chercher à tout prix
présent unique
les lumières de ce monde
puis
ta voix s'éteint
dans la rampe
ce lourd silence sifflant
en appeler à Denez.
( Morlaix. septembre .)
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